En tête à tête avec Florian Couturier

En cette période sans actualité sportive, retrouvez une longue série d’interviews des joueuses et joueurs de l’A.L.B.E.U ! Continuons avec Florian Couturier, licencié à l’A.L.B.E.U et entraîneur de notre équipe de club sportif.

Pour commencer cette interview, peux-tu te présenter stp ?
Florian Couturier, né le 13/09/1981 à Roanne (41 + 1).
Je suis électricien spécialisé dans le ferroviaire à la SNCF.

Quelles sont tes occupations extra-professionnelles, à part jouer aux boules bien sûr ?
Une bonne partie de mon temps je m’occupe de ma fille et de mon fils, ce n’est que du bonheur ! Sinon j’aime passer des moments conviviaux avec mes amis, je cours un peu quand j’y pense et je me suis récemment découvert un nouveau domaine de prédilection : le Badminton

As-tu pratiqué d’autres sports et est-ce encore le cas aujourd’hui ?
Oula ! Je me suis essayé à tout un tas de disciplines sportives pour lesquelles j’ai connu plus ou moins de succès !
Le premier sport que j’ai pratiqué est le rugby. Mon papa étant un grand passionné, il nous avait inscrit mes 2 frères et moi à Cours-la-Ville : une institution là-bas à l’époque avec une école de rugby très fournie. Je suis passé également par le club de Roanne qui avait décelé mon incroyable potentiel…je n’avais donc plus rien à prouver et j’ai ainsi décidé de mettre un terme à ma prometteuse carrière à l’âge de 17 ans. Mon frère cadet à fait son jubilé l’année dernière après avoir passé près de 32 ans sur le rectangle vert.
En parallèle, je faisais du handball en UNSS tous les mercredis.

Ensuite, gros sacrilège pour le rugbyman que j’étais, je me suis lancé dans le football (effet Olympique Lyonnais et Coupe du monde); avec des amis nous avons créé une équipe de potes, sans joueur vraiment aguerri. Mais nous avons tout de même réussi à atteindre la finale de la coupe des vignerons (pas de commentaire, SVP), match que nous avons perdu 4 buts à 1. Je me rappelle avoir marqué un but ce jour là, une magnifique tête dans la lucarne de mon coéquipier…
Ensuite j’ai voulu découvrir le karaté : je ne l’ai pratiqué qu’une année, les cours étaient le samedi matin; à cette époque j’avais 19 ans et mes vendredis soirs n’étaient pas vraiment compatibles avec cette activité le lendemain matin. Certains cours devenaient un véritable supplice, surtout quand tu reçois un Mae geri chudan (Houss) en plein foie, de la part de ton professeur ! Mais je pense qu’il avait découvert la supercherie…
Enfin, féru de gymnastique je pratique également les bars parallèles; c’est assez technique comme discipline et ça demande énormément d’entrainement (n’est-ce pas Serge Cumer ?).

Tes goûts musicaux ?
Ils sont assez éclectiques. En fait c’est en fonction des époques ou des personnes que j’ai pu rencontrer. Ça peut donc passer par du Reggae, de la Funk, du Rap ou des chansons commerciales. Je suis ouvert à tout type de son, sauf l’électro un peu trop « hard » (n’est-ce pas président ?)

Ton film préféré ?
J’ai une préférence pour les films de Science-fiction : Retour vers le Futur, Star wars, Matrix. J’aime bien les Tarantino et les Scorsese (Pulp Fiction, Les infiltrés, etc.) aussi !

A quel âge as-tu commencé le sport-boules lyonnaise ? Comment as-tu découvert notre discipline ?
Dans quels clubs as-tu évolué tout au long de ton parcours bouliste ?
J’ai commencé assez tardivement, vers l’âge de 22 ans contrairement à mes amis de l’A.L.B.E.U. Mais je pense être dans les temps pour rattraper leur niveau, j’ai bon espoir surtout que certains sont vraiment en pleine phase descendante. Je ne citerai pas de nom car j’ai trop peur d’en oublier !

Cela s’est fait complètement par hasard. Deux de mes amis d’enfance, Franck Fargeas et Benoit Martin, jouaient à Rhins-Trambouze. J’avais connaissance de leur assez bon niveau et par curiosité, j’ai assisté à une rencontre de club sportif : j’ai accroché direct !
Quelques mois plus tard, à Thizy-les-Bourg, se profilait le concours des conscrits (et pas des consanguins, n’est-ce pas Romain Gisbert… !). Le principe : 32 quadrettes formées uniquement par des joueuses et joueurs du même âge. Nous avions monté 2 quadrettes avec mes conscrits et malgré tout, le niveau était bien là !

J’ai vraiment complétement adhéré à l’ambiance et aux valeurs véhiculées par ce magnifique sport. Mes amis ont découvert mon talent exceptionnel ce jour là et m’ont proposé de prendre une licence. A l’époque on me surnommait « la pépite ». Aujourd’hui je dirais que c’est plutôt « la popote »… j’ai pris ma première licence au Club Bouliste de Villefranche afin de pouvoir faire les « –de 23 » avec Franck. Mais cela n’a  pas marché…c’est d’ailleurs l’année où Romain a glané le titre de champion de France (comme il y mettait à la raie !).
L’année d’après j’ai muté à l’A.L.B.E.U, club que je n’ai plus jamais quitté.

Peux-tu nous présenter ton palmarès ?
Réponse en cours d’édition… étant limité en nombre de caractères, ce serait trop long à énumérer : je vais faire court. Mon plus gros succès fut de remporter le concours organisé par nos amis de Baneins en 2017, en compagnie de mon associé J. Proust. Croyez-moi, il s’agit d’un concours très relevé et c’est une véritable épreuve que d’être victorieux là bas (rires).

Quel est ton poste ou ta formation favorite ?
Mon poste favori est celui d’être dans une formation composée uniquement de mes amis ! Donc peu importe, pourvu que j’y prenne du plaisir.

Ton meilleur souvenir bouliste ?
Comme évoqué dernièrement par notre excellentissime président des boules Robin Chauchot, je dirais le 1/4 de finale de Nationale 3 à la maison contre Bagnols-sur-Cèze. J’ai adoré l’état d’esprit, la solidarité, l’attitude des joueurs, avec des gestes rageurs qui ne trompent pas (tout en respectant adversaire), la réaction d’orgueil, ainsi que l’ambiance qui régnait dans notre boulodrome. Tout ceci combiné donne de grands moments de sports.
Ce sport est un combat malgré tout, il faut se montrer tenace, déterminé et solidaire avec ses coéquipiers. Nous savons de quoi nous sommes capables, c’est donc sur ce genre de base que nous devons nous reposer !

Même si après ce genre de défaite, sur le moment, je peux sentir une grosse déception monter en moi, cela ne dure que quelques heures. Je préfère passer à autre chose et en tirer des leçons pour le futur…

Ton pire souvenir ?
Mon pire souvenir, même si ça me fait mal de l’évoquer, il faut tout de même avouer qu’il s’agit de notre finale Nationale 4 perdue avant le dernier tour, en 2017.
Ce jour là, nous n’avions tout simplement pas joué, quand nos adversaires ont eux été euphoriques. Cela peut arriver de passer à côté, mais c’est vrai que ce n’était vraiment pas le bon match pour cela.
Mais, heureusement, ce sont les meilleurs souvenirs qui prédominent et c’est ce qu’il faut retenir…

Comment as-tu découvert l’A.L.B.E.U et depuis quand y es-tu licencié ?
J’ai découvert l’A.L.B.E.U rapidement après avoir pris ma première licence. C’est la maman de mes enfants qui m’a fait découvrir ce magnifique clos. Et par grand hasard, mon beau père et mon beau frère (Marco de Lyon et Loïc Rousson) en étaient membres. Ils m’ont donc logiquement parrainé, et j’y suis sociétaire depuis 2003.
A cette époque, Kamel Moussaoui avait encore le crâne fourni, Serge Cumer buvait des ricards, et messieurs Czaplinski, Gisbert Quentin, Baldi, Catafort Quentin et Chauchot étaient à peine pubères et possédaient sûrement une collection pléthorique de vidéos avec certaines actrices (et acteurs) dont je ne citerai pas les noms…

Comment vois-tu notre club, notre équipe de club sportif et l’état d’esprit qui y règne ?
J’ai connu le Club sportif de l’A.L.B.E.U sous l’égide de Marc Manivit de 2005 à 2007, si je ne trompe pas. J’étais alors très déçu que l’équipe soit ensuite à l’arrêt.
Mais c’était sans compter sur le retour du brillantissime et du grand visionnaire Philippe Charra ! Grâce à lui et à son réseau de joueurs qu’il a su convaincre d’adhérer au nouveau projet d’équipe de club sportif à l’A.L.B.E.U (je pense notamment à Pierre-Henri Czaplinski, Romain Gisbert, Sébastien Rollet et j’en passe), l’équipe a su évoluer durant déjà 6 saisons, avec des départs, des arrivées, mais tout en conservant une alchimie entre d’excellents joueurs mais surtout d’excellents hommes. Pour moi, si ta mentalité est en adéquation avec l’esprit A.L.B.E.U, on t’accueille les bras ouverts !

Nous avons connu beaucoup de succès sportifs et le niveau est plutôt de bonne facture. Avec l’expérience acquise lors de notre saison en Nationale 2, nous savons qu’il faut être sérieux et rigoureux; au fil des années, tout cela évolue dans le bon sens.
Sincèrement j’ambitionne que notre équipe joue les premiers rôles la saison prochaine en Nationale 2.

Par contre, je trouve dommage que nous n’ayons plus de Centre de Formation Bouliste; si nous voulons perdurer dans le temps, nous nous devons de recréer cette section (à suivre…!).

Un petit mot ou une anecdote à raconter en lien avec tes saisons passées à l’A.L.B.E.U ?
C’est vraiment difficile d’en ressortir une seule…je vais plus parler des différents concours que nous avons l’occasion de faire à l’extérieur. Je pense à Cogny, St-Jeures, Banneins, St-Julien-sur-Reyssouze, Chalet, La-Grand-Croix, etc.
A chacune de ces occasions, outre les parties, il se passe toujours des faits plutôt hilarants et mémorables… certains s’improvisent sommeliers (hein Quentin Gisbert ?), d’autres perdent de magnifiques pulls Lacoste près des vignes (hein Serge ?), d’autres encore nous donnent des cours d’aquagym depuis des marres (hein Fred ?); j’en passe et des meilleurs ! En tout cas que de bons souvenirs !

Quelles sont tes ambitions pour les saisons à venir, collectives et personnelles ?
Collectivement, j’aimerais que nous ramenions un maillot tricolore à l’A.L.B.E.U et plus personnellement, je souhaiterais faire un joli parcours au tournoi de Pentecôte et participer à un championnat de France quadrettes avec la team Proust.

T’entraînes-tu souvent ?
Je m’entraine très peu pendant la période des clubs sportifs. Une fois la saison terminée je viens presque tous les jeudis pour lancer quelques boules et passer des moments avec mes amis.

Si tu pouvais remonter le temps et que tu avais la possibilité de donner un conseil au petit garçon (bouliste) que tu étais, quel serait-il ?
« Hey petit ! Arrête de rager quand tu perds ! »

Une question que tu aurais aimé que l’on te pose durant cette interview ? N’hésite pas à y répondre.
Joker !

Qui souhaites-tu voir interviewé lors du prochain portrait. Quelle question supplémentaire veux-tu lui poser ? Nous lui poserons !
Pour la prochaine interview, je « passe la boule » à un de nos tauliers de l’A.L.B.E.U en la personne de M. Kamel Moussaoui. J’ai 3 questions pour toi :

  • Peux-tu nous remémorer l’excellente mène que nous avons réalisée lors de notre association en doublette lors des AS à Dardilly ? Je veux tous les détails !
  • J’ai une grande interrogation à ton sujet. Pourquoi lors de tes échauffements, sachant que tu vas pointer, pendant la partie, tu tires plus de boules que le tireur avec lequel tu vas jouer ? Pourquoi tu fais ça !?
  • Quand est-ce que nous ferons un concours ensemble à Nice ? Il paraît que c’est ta terre de prédilection…

Questions posées par Damien, lors de l’interview précédente
« 1)  Comment penses-tu me faire progresser techniquement ?
2) Combien de points penses-tu marquer lors de notre future opposition au badminton ? »
Flo : Damien je pense sincèrement qu’il aurait fallu que je te prenne sous mon aile quand tu as débuté. Je ne remets pas en cause le travail de mes confrères, mais je t’aurais alors dit : petit je pense que ça dépasse largement mes compétences. Tu ne veux pas allez voir un psychomotricien sérieusement ?

J’ai vraiment hâte de te voir fouler un terrain de Badminton. Vu tes problèmes de coordination, je ne suis pas spécialement inquiet quant à l’issue de la rencontre. Je dirais donc que, si nous la faisons en 2 manches gagnantes, je pense marquer 42 points. Je mets un « resto » en jeu ! Cela n’a aucun intérêt sinon, non ?

Petite question footballistique bonus : quel serait ton 11 de rêve ?
Buffon, Malidni, Ramos, Cafu, Xavi, Zidane, Ronaldinho, Messi, C.Ronaldo, Ronaldo.

 

En attendant d’avoir le plaisir de vous retrouver à l’A.L.B.E.U, sur nos jeux et sur les terrains boulistes lyonnais et d’ailleurs, nous vous souhaitons à toutes et tous, ainsi qu’à vos proches, bon courage ! Nous renouvelons notre soutien à l’ensemble des personnes qui travaillent pour améliorer la situation sanitaire de la France : les soignants, les aidants, les bénévoles, les scientifiques. Ainsi qu’aux ami(e)s de l’A.L.B.E.U touchés par le virus et à leurs familles. Prenez soin de vous et des autres !